Connaissez-vous l’importance des oméga-3 au sein de votre alimentation ?
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels à votre organisme pour de nombreuses raisons. Une carence en oméga-3 peut avoir de sérieuses conséquences sur votre santé !
Zoom sur leur importance avec notre médecin micronutritionniste.

Oméga-3 et grossesse
Le taux de DHA de la femme enceinte diminue au cours de la grossesse.
Une consommation faible en poissons gras en début de grossesse peut être à l’origine d’enfants prématurités. Il est donc conseillé de se complémenter en oméga-3 durant la grossesse afin de diminuer le risque d’accouchements prématurés. Le DHA est aussi primordial au développement du cerveau de bébé. Ils sont aussi bons pour prévenir les baisses de moral de la maman.
En résumé, pendant la grossesse, on se supplémente et on consomme des aliments riches en oméga-3 !

Oméga-3 et neuropsychiatrie
Les oméga-3 DHA ont des propriétés antidépressives démontrées. Ils agissent aussi de manière claire sur les troubles bipolaires.
La dépression du post-partum est directement liée à une diminution de la consommation de poissons gras, riches en DHA.
Les oméga-3 aident à la diminution, au niveau cérébral, de la sensation de douleur.
La supplémentation en DHA permet la diminution de la noradrénaline, conséquence d’un stress psychologique.
Avec l’âge diminue l’activité enzymatique et donc la fabrication des oméga-3, type EPA et DHA, indispensables au bon vieillissement du cerveau. Chez toutes les personnes âgées il faut donc supplémenter en DHA et EPA. Un apport modéré en Oméga-3 DHA et EPA, permettrait de prévenir certaines maladies neuro-dégénératives, en particulier le MCI ou Mild Cognitive syndrome ou trouble cognitif léger (pré-Alzheimer).
Oméga-3 et Diabète
Des scientifiques français ont mis en évidence que la consommation régulière et quotidienne d’oméga-3 pourrait diminuer efficacement le poids et les risques cardio-vasculaires chez une personne diabétique de type 2.
Parallèlement, le niveau des triglycérides serait diminué par cette consommation, et le cholestérol HDL serait augmenté.
C’est la raison pour laquelle nous recommandons la consommation régulière de 250mg d’oméga-3 DHA chez toute personne diabétique de type 2, en surpoids.
Morvarid Kabir, Treatment for 2 mo with n-3 polyunsaturated fatty acids reduces adiposity and some atherogenic factors but does not improve insulin sensitivity in women with type 2 diabetes: a randomized controlled study, American Journal of Clinical Nutrition, December 2007, Volume 86, 1670-1679.
Il semblerait que cet effet protecteur des oméga-3 fonctionnerait également en prévention du diabète de type 1. Certains scientifiques préconisent la consommation d’oméga-3 sous forme de complémentation chez les enfants à risque de diabète de type 1.
(Norris JM, Yin X, et al. Omega-3 polyunsaturated fatty acid intake and islet autoimmunity in children at increased risk for type 1 diabetes. JAMA. 2007 Sep 26;298(12):1420-8).

Oméga-3 et problèmes cardiaques
De multiples études scientifiques épidémiologiques ont démontré que la consommation régulière d’aliments riches en oméga-3 diminue le risque coronarien de façon majeure.
Il est donc recommandé de consommer ces aliments, que ce soit d’origine végétale sous forme de graines de lin, de chia, de noix, et surtout d’huile de colza, ou bien d’origine animale du type poissons gras, sardines, hareng, maquereau, saumon, thon, anchois.
On en trouve également dans les aliments issus de la filière oméga-3 (Bleu Blanc Cœur en France) comme les œufs, le poulet, le jambon… Malheureusement la consommation de ces aliments est encore très faible, raison pour laquelle nous recommandons la prise régulière de gélules d’oméga-3 associée à la consommation quotidienne de 3 cuillères à soupe d’huile de colza.
Burr ML : Effects of changes in fat, fish, and fibre intakes on death and myocardial reinfarction : diet and reinfarction trial (DART). Lancet 1989, 2(8666) : 757-761.
Singh RB : Randomized, double-blind, placebo-controlled trial of fish oil and mustard oil in patients with suspected acute myocardial infarction : the Indian experiment on infarct survival – 4. Cardiovasc Drugs Ther 1997, 11 : 485-491.
Une étude scientifique portant sur plus de 100 000 personnes a démontré que la consommation d’oméga 3 diminuait le risque de mortalité par arythmie cardiaque. (Source Heart Center at Regions Hospital in St. Paul)
Plus d’une quinzaine d’études cliniques scientifiques internationales démontrent que les personnes ayant déjà fait un infarctus diminuent le risque d’en faire un deuxième de 30 % lorsqu’elles consomment, de façon régulière, des oméga-3 DHA et EPA. (Bucher HC : N-3 polyunsaturated fatty acids in coronary heart disease: a meta-analysis of randomized controlled trials. Am J Med. 2002, 112(4):298-30).
Raison pour laquelle il est vivement recommandé en post-infarctus de consommer à vie des oméga-3 !
Oméga-3 pendant l’enfance
L’ajout de DHA dans l’alimentation des nourrissons est bénéfique au développement cognitif et visuel jusqu’à 39 mois.
Une étude démontre le rôle de la nutrition et le dépistage des troubles nutritionnels chez les enfants scolarisés ayant des difficultés et de mauvais résultats.
Le rôle des oméga-3 est clairement démontré chez les enfants scolarisés : amélioration des résultats, apprentissage plus rapide.
Il y a un lien direct entre la consommation d’oméga-3 et le quotient intellectuel chez les adolescents.
Si le DHA est essentiel à la croissance et au développement du cerveau du nourrisson, il est nécessaire au maintien des fonctions cérébrales normales chez l’adulte.
Un stress psychologique induit une réaction pro-inflammatoire chez certaines personnes. Un déséquilibre du rapport Oméga 6/3 aggrave la situation.
Le déficit en oméga-3 DHA induit des actes violents par libération et désinhibition du cerveau reptilien.
Oméga-3 et mortalité
En 1999, une étude italienne GISSI démontre que la prise régulière d’oméga-3 EPA et DHA permet de diminuer le risque de mortalité de 20 %, en réduisant de 30% celui lié à des problèmes cardiovasculaires.
C’est la raison pour laquelle nous proposons la prise régulière de deux gélules d’oméga-3 tous les soirs et durant toute l’année.
Cette prise alimentaire n’empêche pas de consommer des produits contenant des oméga-3 animaux (poissons gras type sardine, hareng, maquereau, thon, saumon) ou des animaux issus de la filière oméga-3 (Bleu Blanc Cœur en France).
(Burr ML : Effects of changes in fat, fish, and fibre intakes on death and myocardial reinfarction : diet and reinfarction trial (DART). Lancet 1989, 2(8666) : 757-761).
Conclusions
Les oméga-3 jouent donc un rôle primordial sur la santé cardiovasculaire et cérébrale. Des études sont encore à ce jour menées pour connaître tous leurs bienfaits !
On favorise donc la consommation de poissons gras, de fruits à coques et des graines de lin.
Pour s’assurer d’un apport suffisant en oméga-3 biodisponibles, nos deux compléments alimentaires pris en synergie vous permettent de prévenir les carences et améliorer votre bien-être.
A consommer dans les cadres de : grossesses, problèmes cardiovasculaires et problèmes neuropsychiatriques.


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